Le 12 juillet 2024, les partenaires du projet SOLID, soutenus par la Commission européenne, se sont réunis au Conseil économique et social européen à Bruxelles pour le séminaire de clôture du projet, organisé par BUSINESSMED. Cet événement a rassemblé des partenaires sociaux et des organisations de la société civile (OSC) de tout le sud de la Méditerranée pour présenter 100 recommandations ciblées. Ces stratégies visent à renforcer le dialogue social entre les employeurs et les syndicats, ainsi qu'avec les acteurs de la société civile, afin de soutenir les objectifs de stabilité économique, de développement, de paix et de sécurité sociale dans l'ensemble de la région.
La deuxième phase du projet, connue sous le nom de SOLID 2, s'appuie sur les progrès de sa phase initiale SOLID 1. Financée par l'Union européenne et coordonnée par des organisations clés telles qu’ITUC, ATUC, BUSINESSMED et ANND, SOLID 2 élargit le dialogue social pour aborder les transitions régionales critiques. Dans le cadre de cet effort élargi, SOLID 2 intègre de nouveaux pays et garantit l'alignement sur les objectifs de développement durable (ODD) en élaborant une charte centrée sur cinq transitions majeures : économique, sociale, environnementale, numérique et industrielle.
Le projet SOLID, également connu sous le nom de Dialogue social Sud-Méditerranée, rassemble les OSE et des partenaires sociaux du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, de la Jordanie, de la Palestine et du Liban. Cette collaboration repose sur une conviction commune : le dialogue social est un mécanisme essentiel pour favoriser le développement durable et relever les défis sociaux au sein des communautés. En impliquant les employeurs, les employés et la société civile, le projet établit un cadre conçu pour renforcer la résilience économique et la stabilité politique.
Le séminaire a également mis l'accent sur le renforcement de la résilience en réponse aux crises socio-économiques. Le projet plaide en faveur d'une économie adaptable, soulignant la nécessité de la transformation numérique, de l'échange de connaissances et de l'innovation axée sur l'apprentissage pour aider le sud de la Méditerranée à s'adapter à la quatrième révolution industrielle. Ces initiatives sont considérées comme essentielles pour renforcer l'économie de la région face aux défis futurs, en mettant l'accent sur les compétences numériques et les nouvelles technologies.